Tourner en rond
dans une paperasse éternelle,
Certains
disent bienvenu dans le monde réel !
Des dettes
d’employeurs se refusant de les prendre sur soi.
Les journées
passées à cocher des cases, imprimer des dossiers.
Impôts,
AVS, investissements ? «Mais Madame, un prêt au chômage vous rigolez ! »
Les larmes
me viennent quand je vois le temps défiler,
Entre coup
de fil, formulaire et regard des autres, apitoyés.
Je n’ai
plus de carte de visite, de rôle au-delà de ma personne.
Aujourd’hui
le silence dans ma chambre, l’incertitude résonne.
Une vie a demi-ton
malléable à des autres,
Car je suis
partie trop longtemps : c’est certainement de ma faute,
Genève je t’aime
mais je veux vivre à 200 à l’heure,
Tu me
freines sous ton duvet gris cet hiver.
ET vous
sages moutons, allez-vous faire foutre avec vos rêves minorés,
Moi je
reste dans mon monde, je reste dans mes cieux étoilés.
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