Wednesday 26 July 2017

RaNciE - JaLOux

Tu te glissais si aisément entre mes jambes,
Tu te laissais prendre par la forme de mes membres,
Tu te sentais chez toi. En moi.
Tu m’aimais,
C’est tout, voilà.

Tu te glissais si aisément dans mes pensées,
Tu te laissais prendre par mes aventures rêvés,
Tu te sentais chez toi. En moi.
Tu m’aimais,
C’est tout, voilà.

L’idée ou la pensée par contre,
Rien que l’allusion que d’autres,
Glissent aisément un crayon dessinant mes jambes,
Se laissent prendre par la forme de mes membres,
Glissent aisément un fusain pour deviner mes pensées,
Se laissent prendre par l’aillant d’une aventure sur papier.
La. Tu ne m’aimais plus.
La. Fou, tu es devenu.

La jalousie apparue,
Accrue,
M’étouffa.
Pas à pas.
En silence, ou par tempête. Je m’effaçais.
Sans,
m’en,
rendre,
compte :
angoissée.
Négociant mon prochain pardon.
La boule au ventre, la, au fond…

Tu t’inventais mon passé charnel sur mon corps dénudé,
Les mains de tous mes autres princes  charmants, sur ma peau blanche tatoué.
Tu tissais une histoire d’une pute pour justifier ta rage.
Tu gravais cette histoire absurde page par page.
Tournant en rond au quotidien,
Dans un tunnel sans début, ni fin,
Sombre. Humide. Avec une odeur forte de rancie.
Fou à l’idée que d’autres me voient pour le corps de femme que je suis.

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