Tu te glissais
si aisément entre mes jambes,
Tu te sentais chez toi. En moi.
Tu
m’aimais,
C’est
tout, voilà.
Tu te glissais si aisément dans mes
pensées,
Tu te laissais prendre par mes aventures
rêvés,
Tu te sentais chez toi. En moi.
Tu
m’aimais,
C’est
tout, voilà.
L’idée ou la pensée par contre,
Rien que l’allusion que d’autres,
Glissent aisément un crayon dessinant
mes jambes,
Se laissent prendre par la forme de mes
membres,
Glissent aisément un fusain pour deviner
mes pensées,
Se laissent prendre par l’aillant d’une
aventure sur papier.
La.
Tu ne m’aimais plus.
La.
Fou, tu es devenu.
La jalousie apparue,
Accrue,
M’étouffa.
Pas à pas.
En silence, ou par tempête. Je
m’effaçais.
Sans,
m’en,
rendre,
compte :
angoissée.
Négociant mon prochain pardon.
La boule au ventre, la, au fond…
Tu t’inventais mon passé charnel sur mon
corps dénudé,
Les mains de tous mes autres
princes charmants, sur ma peau blanche
tatoué.
Tu tissais une histoire d’une pute pour
justifier ta rage.
Tu gravais cette histoire absurde page
par page.
Tournant en rond au quotidien,
Dans un tunnel sans début, ni fin,
Sombre. Humide. Avec une odeur forte de
rancie.
Fou
à l’idée que d’autres me voient pour le corps de femme que je suis.
No comments:
Post a Comment