Saturday 28 February 2015

A lA LisErE de lA LuNE

Debout à regarder la lune qui se lève derrière une branche,
Effrayée, confuse, dans cette pièce, peinte toute blanche.
Telle une ombre au regard mort marbré,
Me demandant comment j´y étais arrivé.

Ma tête oscillait, mes pensées titubaient.
Mon cœur bat, bâta, sauta un couplet.

J´avais cessé de sourire, chanter et perdu ma joie de vie,
Affamée d'espoir, je m´agrippais a des brouillards maudis.
Les crépuscules me faisaient pleurer, me coupaient le souffle,
Pendant que j´haletais vers ma propre mort, mon gouffre.

Ma tête titubait, mes pensées oscillaient.
Mon cœur bat, sauta un couplet, dans un silence presque parfait.

Un corps émincé était mon seul salut.
Pour réprimer mes pensées et l'émotion qui s´accru.
Pour échapper à mon propre enfer en théorie.
Car en théorie, tout est bon et tout souri.

L'illusion était mienne, évidement.
Je rétréci, sans arrêter le monde ni retourner le temps.
Visible pour tous: l'abîme dans laquelle je tombais,
Mais il était trop tard, les dés étaient jetés, les jeux déjà fait.

Ma tête oscillait, mes pensées titubaient.
Mon cœur bat, cessa, haleta, cessa encore une fois.

Des mois à contempler la lune derrière ces invisibles barreaux.
Parler pour faire face à mes démons, à mes propres bourreaux,
Larme par larme, pierre par pierre et petit à petit,
Les cauchemars s´estompèrent et une nouvelle vie en jaillit.

Je ne regrette aucunes batailles de battues,
Ni le dur chemin où j´ai tant appris et tant perdu.
Je ne cherche pas votre pitié et encore moins votre jugement,
Nous avons tous nos vices, les miennes étaient visible, tout simplement.

Ma tête titube encore mais mes pensées sont pleines de vie.
Et mon cœur bat, bat ... et bat, bat, sans répit.

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