Debout à
regarder la lune qui se lève derrière une branche,
Effrayée,
confuse, dans cette pièce, peinte toute blanche.
Telle une
ombre au regard mort marbré,
Me demandant
comment j´y étais arrivé.
Ma tête
oscillait, mes pensées titubaient.
Mon cœur bat,
bâta, sauta un couplet.
J´avais cessé
de sourire, chanter et perdu ma joie de vie,
Affamée d'espoir, je m´agrippais a des brouillards maudis.
Les crépuscules me
faisaient pleurer, me coupaient le souffle,
Pendant que
j´haletais vers ma propre mort, mon gouffre.
Ma tête
titubait, mes pensées oscillaient.
Mon cœur bat,
sauta un couplet, dans un silence presque parfait.
Un corps émincé
était mon seul salut.
Pour réprimer
mes pensées et l'émotion qui s´accru.
Pour échapper
à mon propre enfer en théorie.
Car en
théorie, tout est bon et tout souri.
L'illusion
était mienne, évidement.
Je rétréci,
sans arrêter le monde ni retourner le temps.
Visible pour
tous: l'abîme dans laquelle je tombais,
Mais il était
trop tard, les dés étaient jetés, les jeux déjà fait.
Ma tête
oscillait, mes pensées titubaient.
Mon cœur bat,
cessa, haleta, cessa encore une fois.
Des
mois à contempler la lune derrière ces invisibles barreaux.
Parler pour
faire face à mes démons, à mes propres bourreaux,
Larme par larme, pierre par
pierre et petit à petit,
Les
cauchemars s´estompèrent et une nouvelle vie en jaillit.
Je ne regrette aucunes batailles de battues,
Ni le dur
chemin où j´ai tant appris et tant perdu.
Je ne cherche
pas votre pitié et encore moins votre jugement,
Nous
avons tous nos vices, les miennes étaient visible, tout simplement.
Ma tête
titube encore mais mes pensées sont pleines de vie.
Et mon cœur
bat, bat ... et bat, bat, sans répit.
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