Saturday 21 February 2015

PaF!!!

Vélo, boulot, vélo, dodo, bis bis mais à l´envers…
Une cuite, une bouffe, un après ski et un concert…
Et paf ! Voilà que je vois les martiens débarqués.
Tout va bien – je ne suis ni voyante ni cinglée.

Paf ! Les martiens débarquent de la haut.
Merde, crotte, ils arrivent beaucoup trop tôt.

J´avais imaginée, à leur arrive, avoir déjà pris le temps.
Le temps de vivre, d’aimer et d’être dans le présent.
Mes rêves sont encore au subjonctif du peut être ou du jamais,
Entre temps je vis toujours au prétérite et a l´imparfait.

Un tour du monde en bateau a voile,
Grimper le mont blanc a la belle étoile.
Maitriser la guitare acoustique
Voyager à la recherche de tout ce qui est exotique.

Paf ! Les martiens débarquent de la haut.
Je leur demande si c´est pour l´apero ?

En voulant bien faire je fais tout maladroitement.
On me prend à tort, à travers ou pas. Simplement.
Je vis en apnée, les secondes disparaissent à l´horizon.
Une décision, la mauvaise, aucune – tout me semble tellement con.

Trois blanches, un mojito, une blague.
Un regard, une larme, un mauvais gag.
Un silence, une distance s’installe.
Un an, une lettre, une amitié bancale.

Paf ! Les martiens débarquent de la haut.
Nous voilà à discuter de l´amour autour d´un pot.

J´aurais dû mettre mon cœur sur la langue.
Mettre en mots ces sentiments qui m’étranglent.
Mais j’ai toujours eu peur de l´avaler, mon coeur, et d´étouffer,
Du coup la rage au fond de moi continue à ronronner.

Une liaison trahie a trois reprises,
Plusieurs déménagements en crises,
Un départ de ce monde prématuré,
Mon cœur se sent un peu condamné.

Paf! Les martiens débarquent  beaucoup trop tôt.
Et me demande si je veux les suivre, la haut !

Rester, partir, prendre un chemin, ou un autre sans s´y perdre
Tous ces doutes qui je conjugue au temps du je t´emmerde.
Les regrets me démangent et m´envoie déjà à la lune.
« Calme toi, tu t ´angoisses vraiment pour des prunes ».

Et paf ! Voilà les martiens déjà repartis dans leur fusée.
Merde, crotte, encore une aventure de ratée…
Mon réveil sonne: une douche, un toast et trois litre de café.
Avant une nouvelle ronde de vélo, boulot, pot, dodo à perpétuité…

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