Friday 11 March 2016

FoUrmIs dAnS MeS RevES

Comment les fourmis dorment elles ?
Sous le sable rêche, dans un tunnel.
Le moment ou les songes deviennent insensés.
Ou le doute est semé dans nos pensées.

Les yeux palpitent entre le réveil et la nébuleuse.
Les échos de nos ruminements flottent.

Brume pour quelques secondes.
Il n’a a plus personne dans la ronde.
Un présage de mort quand les silhouettes reviennent.
Elle guette - qui? - faut que je m’en souvienne!

Au téléphone, des accusations font des trocs.
Flash – et maintenant d’un coup, excités, sans frocs.

Une autre conversation fait surface,
Aigrie…on parle – froissé je m’angoisse.
Familière mais fictive et imaginée…
Que des hantises d’un conditionnel-passé

Mes yeux palpitent entre le réveil et la nébuleuse.
Des échos de nos ruminements flottent.

Ma mains tremble, une lumière perse mes cils.
Un rêve distant me vient à l’esprit puis se défile.
Assoupis je me renfonce dans mon coussin.
Oubliant qu’on est déjà, peut etre, le lendemain.

Dans ma tete, tes accusations font des trocs.
Flash – et d’un coup, excitée, sans mon froc.

Le cœur serré quand le réveil sonne déjà.
Deux vies – une nuit – tout à la fois.
Surprise – je me lève, lentement, étourdis.
Cherchant des traces des dis, et des non-dits.

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