Comment les fourmis dorment
elles ?
Sous le sable rêche, dans un
tunnel.
Le moment ou les songes
deviennent insensés.
Ou le doute est semé dans
nos pensées.
Les yeux palpitent entre le
réveil et la nébuleuse.
Les échos de nos ruminements
flottent.
Brume pour quelques
secondes.
Il n’a a plus personne dans
la ronde.
Un présage de mort quand les
silhouettes reviennent.
Elle guette - qui? - faut que je m’en souvienne!
Au téléphone, des accusations
font des trocs.
Flash – et maintenant d’un
coup, excités, sans frocs.
Une autre conversation fait
surface,
Aigrie…on parle – froissé je
m’angoisse.
Familière mais fictive et
imaginée…
Que des hantises d’un
conditionnel-passé
Mes yeux palpitent entre le
réveil et la nébuleuse.
Des échos de nos ruminements
flottent.
Ma mains tremble, une
lumière perse mes cils.
Un rêve distant me vient à
l’esprit puis se défile.
Assoupis je me renfonce dans
mon coussin.
Oubliant qu’on est déjà, peut etre, le
lendemain.
Dans ma tete, tes accusations
font des trocs.
Flash – et d’un
coup, excitée, sans mon froc.
Le cœur serré quand le
réveil sonne déjà.
Deux vies – une nuit – tout
à la fois.
Surprise – je me lève,
lentement, étourdis.
Cherchant des traces des dis,
et des non-dits.
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