Saturday 17 September 2016

...Atelier Slam #2 Pluie, terre natale, repère, martien, inoubliable, amour





 Mots a utiliser. pluie, terre natale, repère, martien, inoubliable, amour


Pluie
Depuis mon enfance je vis sur ta terre natale
Basculant tes repères ; ton idée du normal
Avec ma peau perle de lait et mes yeux couleur d’eau,
Telle une martienne débarquant, venue de là-haut !


« MOUDJOU MOUDJOU BARALA »
L’inoubliable appelle enjoué, en rire
D’un deux trois enfants aux grands sourires


« WALI MOUDJOU VIENS-LA QUE JTE BAISE »
L’inoubliable regard d’un jeune déjà pompée au tramadole
Me traitant de pute raciste voleuse, de folle

L’amour l’envi la rage de voire le monde m’a mené sur vos chemins
Sans regrets de les avoir croisés je continuerais dessus aux lendemains
Car vos cris ne m’abattent pas, car je sais ce que je vaux :
Entière, moi je ne suis pas juste une couleur de peau !

Florence Foster


Texte de slam
Depuis, dans ma vie à Bangui ma capitale
Je n’ai jamais vu ma terre natale
J’ai toujours de l’Amour envers mes parents au village
C’est un regret et cela explique que je n’ai pas de repères
Un jour j’étais sur le chemin d’aller rendre visite à mes parents, amis martiens ;
La pluie m’a fait mouiller attaquée par le paludisme
Et ce jour-là ! C’est un moment inoubliable…

Becareful


L’Afrique ma terre natale, repère de mes ancêtres, l’amour que je porte pour toi dépasse la rosée des pluies;
Pour toi Mama Africa je suis prêt à tout faire même signer le pacte avec des martiens pour t’offrir un meilleur lendemain ;
Je n’ai pas de regret d’être africain ; même si on me traite de crétin : je reste fière car tu m’es inoubliable.

Gad

Terre natale
Ma terre natale Centrafrique
Terre de mes ancêtres
J’ai l’amour de ma terre natale
Comme le martiens qui aime, la haut, sa planète
Tu seras pour moi inoubliable
Mais je regrette quand la pluie tombe sur la terre de mes ancêtres ici-bas
J’ai déjà repérer les martiens sur leur planète qui brille comme l’étoile filante.

Je regrette la pluie qui pleut sur ma terre natale
Mais l’Amour inoubliable du peuple martien me hante
Et voilà je me retrouve dans un autre monde sans repères

Merci si vous êtes d’accord je suis un gars hardchord
Black Bino


Sous la pluie dans un pays étranger loin de ma terre natale ou j’écoutais les tamtam
J’ai le regret de perdre l’Amour de les proches qui mont donner des repères terriers, différents des martiens.
Mes souvenirs d’enfance sont inoubliables dans mon esprit tourné vers l’avenir.

Crepin Cedric


Je suis ne a Paris ; 10eme
Mes parents m’ont dit qu’ici c’est la terre natale
Accroupie sous le drap depuis hier par la maladie d’Amour qui me rend fou
Je dégame ; deviens dingue
Vacarne comme si jetais un martien
En gardant ton image dans mon cœur
Et je pleure ; pour moi t’es inoubliable
J’n’sais pas si je t’ai commis un tors
Pardonnes moi je le regrette
Seule la photo accrochée au chevet de mon lit me sers de repère
Ngou ti le ti mbi a yourou
Mes larmes coulent, il pleut dans mes rêves
Mon oreiller est mouillé par la pluie d’amour.

Fulgence Francois Xavier TINGBAMET


Mon village est situé proche du grand fleuve
Je fais la musique qui est inoubliable
Aimons-nous les uns et les autres avec amour de dieu
Personne ne peut connaitre mon repère si je ne le montre pas
Je suis grippe suite d’une grande pluie
Si Dieu est pour moi je n’ai rien à regretter
Je n’aime pas les martiens, pourquoi ? Par ce que durant le mois de mars le soleil dessèche beaucoup de choses.

Jospin PENDERE YE

Seul
Dans les trous de mon mur,
A l’âge où l’on se croit vieux désamour
Pensif,
Les mains brasiers on dirait un écolier sans école
Resté tout un soir sans noir
Dans ma terre natale.
Eveiller !

Au chevet
Alors, mon lit vint s’assoir,
L’inconnue tenant un mouchoir.
Qui de ma peine semblait souffrir,
Avec moi le meilleur et le pire à vomir
Quel regret
Battu par la pluie,
Mais pas inoubliable
Je retrace mon repère

Je ne savais quoi lui susurrer,
La voyant parfois les lèvres élargies.
Dans mon livre ouvert de vin noir
Elle vint lire
Relire sans lire
Faut se battre pour dégrossir

Son visage était noué
Triste mais beau, pas trop gros
Que je meure d’envie de le revoir,
Dans mes oreillers vides de rires
Son mouchoir las, ou je la vois s’assoir.
De vaines pensées me brouillent le cerveau
D’embrouille
O frère martiens.

Un an après, il était nuit,
Déplorant ma galère,
J’étais plaqué près du lit
Ou venait de mourir elle
Mais chère

Au chevet du lit
Encore vint s’assoir,
L’inconnue barbouillée en noir
On dirait tout son soir qui est venu s’asseoir

Malheureuse,
Elle semblait mugir souffrir,
Mais elle ne poussa qu’un vieux
Soupir

FARIALA DEBABA aka RAFIKI PRIMS

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