Fière de moi, mon
cœur n’est plus un raisin lamentable et sec.
Il a gradé –
passé au petit citron aigri, mec !
Grandi de son
état meurtri dans ton mortier.
A un état second
– celui du fruit désenchanté !
Devenu fruit
rebelle il a fait sa révolution.
Puisé de sa pulpe
une force de Cro-Magnon.
Mon cœur dans ton
mortier le pilon dans ta main.
T’as dû te sentir
fort, t’as dû te sentir malin.
Fière de moi, mon
cœur n’est plus dans ton mortier.
Ton pilon
narcissique, mon cœur l’a esquivé.
Car sans le
voire, trop occupé à avoir le melon.
Mon cœur a grandi
sous ton regard, il n’ait plus citron.
Il est beau
pamplemousse juteux.
Plein d’espoir. Sans
toi. Heureux.
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