Couper la poire
en deux, ou l’infini en moitié
C’est le jeu des
couples – de ceux qui veulent s’aimer.
A travers l’écume
des mots qui nous divisent,
De la maille des
sentiments qui nous enlisent.
On marche à deux,
nos corps suivant le balancement d’une corde invisible sous nos pieds.
Au-dessus du vide
avec mes mains moites de sueur.
Mon regard croise
le tiens, étourdie, j’ai peur.
Tes bras ouverts,
eux, me rassurent faisant dos au vide, face au ciel bleu.
Ils me disent qu’a
deux si on chute, oblique ou tout droit, ça sera pour toujours a deux, dans le
vide face au ciel bleu.
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