La porte grince, ne voulant pas être ouverte
sur la petite chambre qui croule sous les boites poussiéreuses : quelques une
plus que d’autres.
Une odeur de foin sec se déverse accompagnée de rayons du
soleil qui se faufilent entre les lattes de boit du toi.
Chaque pas fait remonter la poussière sous mes
pieds, réveillant les souvenirs qui me guettent de leur cachette.
Des cartes de jeu en vrac (pas un jeu tout
simple mais des cartes trouvées au détour de mes aventures), une photo floue,
un billet de train usé, des lettres d’ailleurs, des dessins de voyages traînent
encore sur le sol, mal rangé lors de ma dernière visite qui se fini en larme et
dans une hâte de simplement de déposer une autre boite et refermer la porte grinçante,
On y entend presque les refrains de Louise
Attaque, les fausses notes jouées au piano et le giggle qui annonce les
nouvelles du soir sur la BBC.
Carouge, Geneve
No comments:
Post a Comment