La clim cristallise les traces de perles d’eau salées sur ma peau,
Au fur et à mesure de ses aller-retour - de haut en bas, balayant la salle.
Mon ordinateur peine, son ventilateur tousse la poussière ocre,
Un décalage se prononce de plus en plus entre mon touché et les mots
apparaissant sur l’écran.
Je remarque ma salive asséchée, pâteuse à l’arrière-goût du café matinale.
Silence
L’écran noirci
La clim se tu mi balayage vers le haut.
Un pas rapide - des flip flops s’accélèrent
Silence
D’un coup, l’éruption du vrombissement douteux du générateur se fait
accompagné de fumé et annonce une après-midi fastidieusement longue et
auditive.
Clim balayeuse. Ventilo poussiéreux. Générateur enfumé.
Le chien à faim et le chef est ronchon.
Mon paquet de menthol posé sur mon bureau, inerte depuis quelques jours, se
moque de mes nerfs en pelote tandis qu’une perle de sueur continue son chemin
le long de ma jambe et fond sous mon pied - dans ma sandale moite.
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